Rencontre avec François Garde

Nous ne doutons pas que ceux qui ont le bonheur de l’avoir lu ou entendu à la radio et à la télévision ne manqueront pas ce rendez-vous. Ceux qui ne connaissent encore ni l’homme ni l’écrivain se doivent de ne pas rater
cette occasion pour le découvrir.

Écrivain voyageur, ou plutôt voyageur écrivain, François Garde a un parcours singulier. Né en 1959, il passe son enfance à Aix-en-Provence. Il monte à Paris pour étudier à Sciences-Po puis à l’E.N.A.

Ce haut fonctionnaire a exercé la plupart de ses missions loin de la métropole. Un service militaire dans la marine à La Réunion constitue sa première expérience outre-mer. Puis il est successivement sous-préfet du Marinen Martinique (1987-1989), secrétaire général adjoint de la Nouvelle-Calédonie (1991-1993), Administrateur supérieur des TAAF - Terres australes et antarctiques françaises - basé à La Réunion (2000-2004), secrétaire général du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie (2009-2010)…

Après deux essais consacrés évidemment à l’outre-mer (Les institutions de la Nouvelle-Calédonie en 2001et Paul-Émile Victor et la France de l’Antarctique en 2006) il publie son premier roman en 2012 : Ce qu’il
advint du sauvage blanc. C’est un coup de maître : Goncourt du premier roman et lauréat de neuf autres prix littéraires. Suivent Pour trois couronnes (2013), La baleine dans tous ses états (2015) ; L’effroi (2016)
Marcher à Kerguelen et Petit éloge de l’outre-mer (2018), La position des Pôles et Roi par effraction (2019), Lénine à Chamonix (2020), A beau mentir qui vient de loin et À perte de vue, la mer gelée (2022).
 

Il est peu dire que, comme ses récits et essais, son œuvre de fiction (romans et nouvelles) est nourrie par son goût des horizons lointains et ses expériences et observations de voyageur. Savoyard d’adoption, François garde habite aujourd’hui « à 1 000 m d’altitude dans un paysage alpestre. »
Il écrit face aux montagnes en pensant aux océans et, lui qui aime tant marcher là où la faune ne craint pas l’homme, rêve sans doute d’une nouvelle expédition dont il nous parlera peut-être…